Solal Gutiérrez [La joie incarnée]

Nom : Gutiérrez (anciennement Ramirez)
Prénom : Solal (anciennement Adriana)
Surnom : Sol, Soly, S, Miss G, Laly (plus rare). Cupcake, Vilaine peluche, Licornus, Baby trash (pour les intimes)
Date de naissance : 12 Août 1994
Origine : Sang-mêlé
Nationalité : Double nationalité Britannique et Mexicaine
Baguette : Bois de Kubwa Zambarau et piquants de Tenrec caméléon, 27cm, particulièrement efficace pour les sortilèges de protection.
Poste : Professeure de Potion et Ésochimiste.

Solal a en fait trois parents, deux mères et un père biologique et a été élevée par ses deux mères. Son père biologique Andres Muñoz est le meilleur ami de Gabriela, c’est un homme de taille moyenne avec des cheveux et des yeux bruns que Solal et sa sœur Aurora considèrent plus comme un tonton que comme leur père.

Votre mère biologique : Gabriela Gutiérrez, 1m66, 62kg, 55 ans de son ancien nom Juana Ramirez est une femme joviale avec de longs cheveux châtains ondulés et des yeux verts. Auparavant chimiste pour le Cartel de Sinaloa, elle a fui son pays avec sa compagne et ses deux filles pour changer de vie. Elle a longtemps travaillé comme chercheuse pour le laboratoire Apix avant de rejoindre Solal dans ses activités parallèles.

Votre mère : Ana María Gutiérrez, 1m69, 60kg, 56 ans de son ancien nom Josephina Gomez est une femme dsicrète arborant un carré court brun et des yeux noirs vifs et attentifs. Auparavant revendeuse pour le Cartel de Sinaloa, elle a suivi sa compagne en Grande Bretagne pour offrir une vie meilleure à leur deux filles. Elle travaille maintenant comme agent d’entretien pour le laboratoire Apix, apportant son aide à Solal quand cette dernière le lui demande.

Vos frères et sœurs : Aurora Gutiérrez, 1m65, 49kg, 33 ans, de son ancien nom Teresa Ramirez, est la sœur aînée de Solal. Elle a plongé très tôt dans l’univers de la drogue, volant régulièrement de la marchandise à sa mère Ana María avant de devenir complètement accro. C’est après plusieurs cures au Mexique, à la fin de la première année de Solal à Castelobruxo, que la famille a décidé de quitter le pays. Après plusieurs autres cures et des résultats positifs ayant enfin pointés le bout de leur nez, la jeune femme pu enfin se trouver un emploi dans une animalerie magique.

Été 1994 - Été 2006

C’était le 12 Août 1994 que celle qui s’appellerait plus tard Solal mais portait pour le moment le doux prénom d’Adriana vit le jour. 5 ans après Teresa qui deviendra plus tard Aurora, elle pointa le bout de son nez en plein milieu d’une belle après-midi ensoleillée dans un petit hôpital privé de Mexico. Faisant le bonheur de ses deux mamans et de sa grand-soeur, il s’avéra rapidement que la petite Adriana était un vrai rayon de soleil. Toujours souriante, à rire pour un rien et capable de chasser les nuages à grand coup d’éclats de rire et de câlins.

La future potionniste a eu ce qu’on appelle couramment une enfance heureuse. Plus que ça même. Avec leurs deux mères, les sœurs purent s’épanouir dans un foyer chaleureux et protecteur. Plus encore du fait des métiers respectifs de leurs mères qui ont mit un point d’honneur à ce que le Cartel ne mette pas son nez dans leur maison. Chimiste respectée pour l’une, revendeuse efficace pour l’autre, l’avenir de la famille était financé par le trafic de drogue et l’Organisation Reynosa sans que cela n’impacte directement les deux enfants.

Et le conte de fée aurait pu durer indéfiniment si Teresa n’avait pas fini par découvrir la cachette de Josephina et mettre la main sur le stock de drogue qu’elle entreposait pourtant hors de la maison. Ce fut à partir de ce moment-là que les choses commencèrent à se dégrader pour l’aînée de la famille sans qu’Adriana ne se rende trop compte de rien. Élève dans l’unique classe sorcière de sa ville, elle ignorait tout ce que faisait sa sœur quand elle sortait soi-disant jouer dehors avec ses amies d’enfance. Et puis cette dernière était déjà élève à Castelobruxo, l’école de Magie sud-américaine située au Brésil et ne rentrait que pour les vacances, difficile donc d’imaginer qu’elle puisse se droguer en étant si loin de la maison. C’était pourtant le cas et vu le stock important conservé par Josephina, elle mit beaucoup de temps avant de se rendre compte que quelqu’un était venu piocher discrètement dans ses réserves.

Adriana finit par voir des signes mais ce ne fut qu’un an avant d’intégrer elle-même Castelobruxo qu’elle se rendit compte de ce qui arrivait à sa sœur. Bien impuissante, elle se contenta d’essayer de discuter avec sa grande sœur qui s’était renfermée et amaigrie au fil du temps. Ce fut peine perdue et elle se heurta à un mur, faisant finalement la seule chose qu’elle savait faire, rester elle-même et injecter constamment joie et bonne humeur au sein de son foyer.

Quand finalement Adriana intégra l’école de magie brésilienne, sa sœur, déjà trop accro, n’y retourna pas avec elle, intégrant à la place un programme de désintoxication pour mineurs. Ce ne fut qu’en rentrant chez elle plusieurs mois plus tard que la jeune élève apprit que cette première cure avait été un échec et que Teresa avait fui le programme avant d’être retrouvée à demie inconsciente dans les rues de Mexico. Sa sœur fit trois cures cette année-là, toutes soldées, d’une façon ou d’une autre, par un échec.

Cette première année dans une grande école magique apprit à Adriana qu’elle adorait les potions. Mieux que ça même, elle était convaincue que cette discipline la guiderait tout au long de sa vie et elle se jura, à la fin de cette première année, de tout faire pour devenir si douée, qu’elle pourrait créer une drogue sur-mesure pour Teresa. Quelque chose qui lui permettrait d’obtenir ce qu’elle recherchait dans la consommation de drogue tout en n’ayant pas les effets catastrophiques des drogues moldues.

La fin de cette première année marqua un tournant dans sa vie car leurs mères avaient décidé, d’un commun accord, de quitter le Mexique et le Cartel de Sinaloa pour rejoindre la Grande Bretagne et y mener une vie plus saine. L’idée était principalement de faire en sorte d’éloigner Teresa de la drogue, qu’elle n’en ai plus à portée de main et qu’elle soit mieux prise en charge pour être soignée mais les faits étaient là, leur vie allait changer à tout jamais.


Été 2006 - Été 2012

Un Cartel de drogue aussi important que celui de Sinaloa, ça ne se quittait pas comme on sortait d’une boutique et la famille d’Adriana dû tout abandonner. Maison, affaires, nom et même les amis qu’elle s’était fait au cours de sa première année à Castelobruxo ainsi qu’Andres, celui qu’elles considéraient comme leur oncle tout en sachant pertinemment qu’il était leur père biologique. Adieu Adriana, Teresa et Juana Ramirez, adieu Josephina Gomez. Bienvenue à la famille Gutiérrez et ses quatre membres, Solal, Aurora et leurs mères Gabriela et Ana María, dont le mariage fut célébré plusieurs années plus tard, bien après que Solal ait quitté Poudlard.

La famille Gutiérrez prit un nouveau départ et si Solal eut du mal à se faire à son nouveau nom, elle l’accepta de bonne grâce, consciente que sa famille devait vivre tout ça pour le bien de sa sœur adorée. Aurora intégra un nouveau programme avant que la plus jeune de la famille fasse son entrée à Poudlard, subissant la cérémonie de répartition en riant alors même qu’elle entrait pourtant en deuxième année. Une chance pour elle que les cours d’anglais aient été obligatoires dans son école de Mexico, sans quoi la jeune hispanique aurait pataugé un bon moment avant de comprendre ce qui se passait autour d’elle. Malgré tout, le nom des maisons la laissait perplexe et apprendre qu’elle était envoyée à Poufsouffle lui tira juste un haussement d’épaules amusé avant qu’elle ne soit guidée par un jeune première année pour rejoindre la bonne table.

Elle avait fait la connaissance de Shane Brady dans le train qui les avait conduit à l’école et ils étaient restés amis depuis, Solal se fichant royalement de la distinction faite par beaucoup entre les différentes maisons et du fait que les élèves de ces dernières ne se mêlaient pas toujours. Serpentard, Serdaigle, Gryffondor ou Poufsouffle, aucune différence pour elle qui avait fini par se faire des amis un peu partout, papillonnant entre les différentes salles communes pour aller se détendre, étudier ou faire des conneries avec ses nouveaux compagnons.

En cours, elle avait fait la connaissance d’Ava Tiernen, fantasque comme elle mais dans un autre registre. Là où elle riait et taquinait, Ava riait et piquait. Elle l’aimait bien et en la suivant dans la salle commune de Serpentard, elle avait fini par rencontrer une élève un peu plus âgée, Driss Lockwood. Plus taciturne, c’était une bosseuse qui ne semblait pas trop la porter dans son cœur. Qu’importe pour Solal qui aimait tout le monde sans distinction de caractère, de genre, d’âge ou d’origine. Tant que ses vis-à-vis n’étaient pas méchants avec elle ou ne faisaient pas preuve de méchanceté gratuite envers des plus faibles, elle les appréciait, à différents degrés bien entendu. Elle n’aimait pas ce lourdeau de Johnny comme elle aimait Shane ou Ava mais elle l’aimait quand même.

Les potions étaient réellement devenues sa grande passion, à tel point qu’elle en délaissait parfois les autres matières pour se concentrer sur ses propres expériences. Expériences qui la conduisait plus souvent que de raison à l’infirmerie pour se faire soigner diverses brûlures, déchirures, quelques furoncles, poils indésirables ou mutations inopinées. Rien d'irréversible heureusement et quand ses mères avaient été convoquées pour parler de ses écarts, Minerva McGonagal avait eu le déplaisir de découvrir que plutôt que de désapprouver son comportement, les deux femmes encouragaient carrément leur fille à aller toujours plus loin, l’incitant tout de même à rester dans les limites du règlement de l’école et lui promettant, dans les limites de leur moyens, de lui fournir les ingrédients dont elle pourrait avoir besoin.

Aurora avait toujours des problèmes de drogues et il lui fallut plusieurs années avant d’entrevoir le bout du tunnel, poussant Solal à abandonner son projet de lui créer une drogue sur-mesure. Qu’importe dans le fond, les potions offraient des possibilités de création quasi infinies et la jeune hispanique n’avait pas besoin d’un objectif précis pour avoir constamment le cerveau en ébullition. Chaque petit obstacle ou événement du quotidien était source d’inspiration pour elle et elle devint rapidement la meilleure élève de l’école mais uniquement dans le domaine des potions. Le reste, sans être inintéressant, ne la passionnait pas vraiment et si elle était douée dans certaines matières, c’était uniquement parce qu’elles l’aidaient, de près ou de loin, à devenir encore meilleure dans son domaine de prédilection, la botanique et les soins aux créatures magiques en tête. Le reste n’était qu’un amas de chiantitude et une seule chose avait empêché la métamorphose de finir dans le même panier que l’arithmancie, le fait qu’Ava était une métamorphomage passionnée et passionnante.

Ainsi alla sa vie à Poudlard. Six années de joie et de bonne humeur ponctuées d’incidents en tout genre, alternant entre le collège, la maison et ses mères qui faisaient en sorte que le chaos du monde extérieur ne l’atteigne pas.  Elles ne la maintenaient pas dans l’ignorance, elles faisaient juste en sorte que les seuls soucis de Solal soient de savoir quelle potion elle allait inventer, quel défi elle allait se lancer et comment allait Aurora. Bien mieux après quelques années de hauts et de bas et quand la jeune hispanique quitta le collège, sa grande sœur s’était trouvé un emploi dans une ménagerie magique, qu’elle ne semblait pas prête de quitter.


Résultats aux ASPICs :

Défense contre les forces du mal : A
Potions : O
Sortilèges et enchantements : A
Métamorphose : A
Histoire de la magie : P
Étude des moldus : A
Arithmancie : T
Étude des runes anciennes : E
Divination : /
Soins aux Créatures Magiques : O
Botanique : O
Astronomie : /


Été 2012 - Fin 2022

La fin d’une période et un nouveau tournant dans la vie de Solal qui quitta Poudlard et se trouva rapidement un poste de stagiaire dans le Laboratoire Apix, celui où travaillait ses deux mères, Gabriela en tant que chercheuse, Ana María en tant qu’agent d’entretien. Apix était un laboratoire de recherche sorcier axé principalement sur la création de nouveaux remèdes, de nouvelles potions, voir même de nouveaux sortilèges quand un de leur employé avait un éclair de génie.

Le talent de Solal couplé à ses notes aux ASPICs et aux appréciations du vieux Fufus, leur professeur de potion, lui permit rapidement de quitter le statut de stagiaire pour obtenir un poste de chercheuse, travaillant aux côtés de sa mamita qui ne cessait de l’encourager à faire ses preuves. L’hispanique oscilla entre le laboratoire et de multiples stages à travers le monde pour se perfectionner, apprendre de nouvelles concoctions, découvrir de nouveaux ingrédients, des nouvelles méthodes de conservation ou de préparation, découvrant finalement, au bout de quelques années, qu’on pouvait, en s’y prenant correctement, coupler les ingrédients moldus aux potions sorcières pour en faire tout un tas de choses passionnantes. Améliorer les potions existantes pour un coût moins important, en augmenter les effets ou leur durée, voir en faire totalement autre chose.

Solal enchaînait les découvertes, usait plus de cobayes que n’importe qui et recevait bourse sur bourse pour travailler sur de nouveaux projets. Celui sur l’étude du Foxanthrope marqua un tournant dans sa carrière et la ramena à un domaine qu’elle n’avait plus côtoyé depuis plusieurs années, celui des stupéfiants, du marché parallèle et de l’argent facile. Son travail sur le cerveau des renards télépathes lui permit de découvrir l’Oxy-anthrope, substance permettant une télépathie à faible portée et dont elle découvrit rapidement qu’elle était extrêmement addictive. Elle aurait pu en faire part à ses supérieurs mais trouva plus intéressant de trouver un revendeur, en arrivant même à l’idée que posséder son propre laboratoire serait plus pratique et rentable que de devoir magouiller discrètement ses potions sur son lieu de travail.

Avec les premiers bénéfices de la vente d’Oxy-A, elle s’offrit un entrepôt qu’elle aménagea et protégea à l’aide de ses mères qui étaient ambivalentes sur la question de l’entrée de leur cadette dans le monde des narcotrafiquants. Elles y avaient travaillé trop longtemps pour pouvoir réellement la blâmer et plutôt que de tenter de la faire changer d’avis, elles préférèrent lui prodiguer soutien et conseil. Aurora fut bien évidemment maintenue dans l’ignorance concernant ce projet et toute cette partie de la vie de Solal, histoire de ne prendre aucun risque concernant l’addiction qu’elle avait facile.

*****

~ Courant 2017 ~

Un jour, sans prévenir, alors que Solal s’apprêtait à se renseigner auprès de son revendeur d’Oxy-A pour savoir par qui elle pourrait passer pour écouler ses dernières créations, Ana María se racla la gorge dans son dos.

« Je connais peut-être quelqu’un... »

Un sourcil haussé et se retenant de rire à gorge déployée, Solal se retourna, un demi sourire aux lèvres. Alors comme ça le milieu underground et la Scorie n’avaient finalement pas été maintenus si loin de leur famille que ça. La jeune hispanique se leva et alla rôder autour de sa mamá, un air espiègle sur le visage.

« Dis donc mamá, tu m’aurais pas caché des trucs depuis notre arrivée ici ? »

Ana María se contenta de soupirer avant de hausser les épaules, arborant un air faussement innocent sur le visage. Le bureau que Solal s’était aménagé dans l’entrepôt était plutôt spacieux, histoire de pouvoir y loger un bureau, une grande bibliothèque masquant l’accès au coffre-fort dans lequel l’ésochimiste cachait ses recettes et quelques échantillons en cours de développement, un canapé, deux fauteuils, une table basse et un mini bar. Sa mamá était allée s’installer dans le fauteuil, tandis que Gabriela était déjà installée dans le canapé, ce fut donc tout naturellement que Solal alla s’installer dans le siège libre. Son regard passa de l’une à l’autre, un air mi interrogateur mi amusé sur le visage. La plus âgée de ses deux mères, Ana María, rompit finalement le silence.

« Désolée mi amor, on voulait vous protéger de tout ça mais il nous fallait de l’argent pour payer les cures d’Aurora et tes études à Poudlard. »

La jeune femme avait levé les yeux au ciel, se relevant en agitant une main pour aller faire les cent pas entre le bureau et la porte, incapable de rester en place bien longtemps.

« N’importe quoi mamá ! Fallait me le dire ! J’aurais travaillé l’été ! Je suis sûre que j’aurais pu créer des trucs sympas qui se seraient bien vendus. »
« Non caramia, nous voulions que tu te concentres sur tes études. »

Les études, les études, toujours les études. Rien ne l’avait jamais réellement intéressé en dehors des potions, elles auraient mieux fait de mettre les talents de leur fille à profit pour gagner de l’argent. Mais qu’importe dans le fond, c’était ça la famille Gutiérrez, un groupe de femmes se protégeant les unes les autres quitte à faire les choses en cachette.

Solal s’arrêta, une main sur la hanche, un air réprobateur sur le visage, avant de se mettre à sourire de toutes ses dents.

« Franchement mamá, mamita… Gracias ! Allez au boulot maintenant ! »

*****

La vie avait tranquillement suivi son cours pendant un temps. L’avantage d’être sorcier dans le monde des narcotrafiquants, c’était qu’il était bien plus aisé de cacher ses activités annexes et qu’avec les bonnes personnes à ses côtés, il devenait presque impossible de nous mettre la main dessus. Solal avait su trouver les bonnes personnes pour pérenniser ses affaires tout en restant cachée au fin fond des ombres. Elle menait rarement les négociations elle-même, faisait rarement face aux clients et quand ça arrivait, elle ne débarquait jamais avec son vrai visage, elle avait toujours des doses de polynectar d’avance et des cheveux piochés à droite à gauche savamment organisés dans uns boîte spéciale.

Mais il lui arrivait parfois d’avoir de bonnes surprises quand elle faisait elle-même le déplacement, comme cette fois ou elle avait retrouvé Ava, décidant de lui montrer son vrai visage autour d’un verre, lui proposant au passage de ne plus user d'intermédiaires quand elle aurait besoin de ses talents. Shane aussi faisait parfois parti de ceux qui passaient directement par elle. Sans être un grand consommateur, le rythme de vie du styliste l’obligeait parfois à user de quelques booster chimico-magiques pour rester en forme pendant de longues périodes.

Puis nouveau changement dans sa vie publique quand le Ministère lui proposa une bourse pour étudier un animal récemment découvert, la Biche de Fozéam et ses différentes applications dans son domaine de prédilection. La Biche de Fozéam, du nom de son découvreur, Hermès Fozéam, avait la morphologie classique des biches, à la différence que leur pelage était d’un vert profond en été et d’un blanc laiteux en hiver, se fondant aisément dans la végétation de leur milieu naturel d’origine, la très luxuriante forêt boréale du Canada. On lui avait découvert d'intéressantes capacités morphiques, l’animal étant capable de modifier certaines parties de son corps pour se protéger ou attaquer et pouvant même faire varier elle-même la couleur de son pelage pour mieux se fondre dans la végétation.

Solal travailla donc sur ce projet pendant de longs mois jusqu’à en avoir fait le tour, estimant que la bête n’avait plus rien à lui apprendre. Elle avait inventé deux-trois potions permettant quelques morphoses temporaires dont l’intérêt lui paraissait dérisoire, la plus intéressante étant sans doute celle qui permettait d’obtenir des ailes membraneuses pendant une dizaine de minute quand des fibres d’ailes de dragon étaient ajouter à la décoction. Le plus gros souci étant finalement qu’on apprenait pas à manier des ailes en dix minutes ce qui contraignait à un usage intensif de la potion, qui s’avéra être nocive pour la santé à haute dose.

L’hispanique de son côté, bien cachée dans son entrepôt, découvrit qu’en combinant des poils de Biche de Fozéam et de l’opium, on pouvait obtenir une drogue euphorisante et hypnotique dont les effets de somnolences semblaient atténués, tandis que le côté hypnotique et onirique était amplifié par les poils de biche dont les cellules chromatophores modifiaient les couleurs du champ du spectre visible. Vendue sous forme de cristaux dorés et portant le nom de Chromato-rêve, cette drogue s’est rapidement mise à faire fureur dans les soirées étudiantes.


Récemment

Après quelques autres études pour le compte du Ministère, Solal eut une idée qu’elle soumit à ses supérieurs dans le but d’obtenir une nouvelle bourse. Étudier les différentes applications possibles de l’haleine de Nundu, animal particulièrement dangereux exhalant de nombreuses maladies mortelles. Bien entendu, vu la dangerosité de l’animal et le fait qu’il soit quasi impossible de juste capturer les volutes de son haleine sans risquer de trop nombreuses vies, couplé au coût astronomique d’une telle tentative, on lui refusa sa bourse.

Contrariée et en ayant marre de travailler pour le Ministère, elle posa sa démission, décidant de contacter le vieux Fufus devenu Directeur de Poudlard pour savoir s’il n’avait pas un poste à lui proposer. Elle n’aurait jamais pensé revenir à l’école mais sachant que Driss en était sous-directrice et ayant récemment apprit qu’Ava était maintenant professeure là-bas, elle trouva l’idée sympathique et tenta sa chance.

Hasard de la vie, le professeur Kemple, apparemment suite à une profonde dépression dont Solal ne chercha pas à connaître l’origine, avait décidé de quitter son poste au château en cours d’année pour visiblement devenir guérisseur dans un petit village sorcier du fin fond de l’Afrique centrale. Solal haussa un sourcil en apprenant ça, se retenant de sourire, voire même de partir dans un fou rire.

Le vieux Fufus était celui qui avait supervisé une grande partie de son apprentissage dans la domaine et il avait visiblement gardé un œil sur son parcours après sa sortie du collège. Autant dire qu’un entretien d’embauche n’était pas vraiment nécessaire et que le poste était à elle si elle voulait.

Elle débarqua donc en plein milieu de semaine avec son grand sourire et sa joie de vivre, parée pour une nouvelle expérience.

Solal est un petit bout de femme d’1m70 avec de longs cheveux châtains et des yeux verts pétillants de malice. Les lèvres pulpeuses, les traits fins, elle ressemble énormément à sa mère biologique, les kilos en moins, les formes en plus. D’un style plutôt classique quand il le faut, elle porte principalement des vêtements colorés affichant clairement sa personnalité, Solal est vive et joyeuse et ça se voit jusque dans sa garde robe. Des jupes, des pantalons, des chemisiers ou des tee-shirts, elle peut tout porter du moment que les couleurs lui plaisent. Loin d’elle les habits stricts et tristes qui lui filerait le bourdon, par ici les blazers jaune, les mini jupes roses et les bottes à talons carrés d’un blanc éclatant.

Votre caractère : Solaire est le mot qui la décrit le mieux. Solal est une femme pleine d’entrain, souriante et heureuse de vivre qui sait dénicher les petits bonheurs du quotidien là où ils se trouvent. Enjouée, avenante, amicale et agréable à vivre, elle peut en devenir insupportable tant elle est incapable de se poser plus de cinq minutes d’affilées. D’un naturel optimiste, elle trouvera toujours du bon même là où il semble ne pas y en avoir allant jusqu’à tout faire pour injecter de la bonne humeur même dans les moments les plus sombres.

Protectrice quand elle a décidé de l’être et envers ceux qu’elle a décidé de prendre sous son aile, elle peut devenir une vraie harpie avec ceux qu’elle estime ne pas mériter sa bienveillance. Elle est particulièrement mère poule avec les membres de sa famille, surtout sa sœur aînée qu’elle fait tout pour préserver malgré la vitesse à laquelle elle peut devenir addicte à n’importe quoi.

Sous ses airs bienveillants, Solal est pourtant une personne qui ne s’attache pas si aisément et qui ne laisse pas facilement les autres entrer dans sa vie privée. Le passé de sa famille au sein du plus important Cartel méxicain lui a apprit la prudence et elle sait faire la différence entre la vie privée et le reste, entre la famille et les amis.

Capable de colère et de cruauté envers ceux qui dépassent les bornes, elle peut surprendre par certaines paroles particulièrement violentes ou certains actes qui semblent ne pas coller à sa personnalité. La vérité est que Solal est du genre rancunier et que quand les liens sont rompus, ils le sont à tout jamais et qu’à ceux-là, elle ne montre que cette face sombre de sa personnalité.

La mexicaine est aussi une personne maladroite quand elle n’est pas en condition de travail. Mettez là devant un chaudron, devant sa classe ou en train travailler sur n’importe quel projet plus ou moins loufoque et tout sera parfaitement carré, organisé et méticuleux. Par contre, confiez lui un simple verre quand elle ne travaille pas et il y a de forte chance pour qu’il finisse en milles morceaux.

Sans être complètement vénale, Solal est une personne qui apprécie d’avoir son coffre bien rempli. Et pour cause, appartenant à la classe moyenne, sa famille a parfois eu bien du mal à payer les traitements et les différentes cures d’Aurora sans être obligée de servir des pommes de terre deux fois par jour. L’ésochimiste s’est donc fixé comme objectif de ne jamais manquer d’argent quitte à mettre ses futurs élèves à contribution sans qu’ils le sachent.

Pour finir, Solal est une tête brûlée qui n’hésitera jamais à faire moultes expériences en sachant pertinemment que le fruit de son travail a de forte chance de lui exploser à la figure. Qu’importe, elle sait se protéger et dispose d’une multitudes de potions diverses et variées pour se remettre rapidement sur pied. Chercheuse, potionniste et ésochimiste de génie, elle repousse les limites toujours plus loin, convaincue que les grandes découvertes ne peuvent se faire sans prises de risque.

Ce que vous aimez : Sa famille, ses amis, son travail. Les potions, l’ésochimie, la botanique. L’argent, les couleurs vives, l’ambition. Les gens talentueux, ceux désireux d’apprendre et de se dépasser. Les drogues (les fabriquer pas les consommer) tel l’Oxy-A et le Chromato-rêve dont elle est la fière créatrice. Les bonbons et le sucré en général.

Ce que vous n'aimez pas : Les fainéants, les couleurs tristes, la méchanceté gratuite. Ne rien faire et les choses ennuyeuses en général. L’absence de nuance la gêne aussi et elle n’aime pas les personnes qui manquent de personnalité.